De la culture du suivi à la redevabilité stratégique

Repenser le SERA dans la gouvernance publique

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De la culture du suivi à la redevabilité stratégique : repenser le SERA dans la gouvernance publique

Accompagner les institutions dans le renforcement de leur Suivi-Evaluation, Redevabilité et Apprentissage (SERA) revient bien souvent à décloisonner les pratiques et à stimuler une réflexion collective sur la gouvernance publique. Lors de récents ateliers, j’ai eu l’occasion d’échanger avec des cadres institutionnels autour d’une question centrale : comment transformer le SERA en véritable levier de pilotage stratégique et de redevabilité ?

Une conviction forte a traversé toutes nos discussions : le SERA ne se limite pas à un outil technique. C’est avant tout une posture institutionnelle, un état d’esprit qui permet de :

Repenser la gouvernance publique à travers une lecture partagée des résultats et des impacts,

Diagnostiquer les pratiques existantes pour identifier les forces et les axes d’amélioration,

Cartographier les chaînes de redevabilité internes et externes, afin de clarifier les responsabilités et les engagements,

Renforcer la culture de la donnée comme socle d’une décision éclairée et collective.

Ces échanges ont montré combien il est essentiel de considérer le SERA non seulement comme un dispositif de suivi, mais comme un instrument stratégique capable de stimuler l’apprentissage organisationnel et la transparence. L’objectif n’est pas simplement de produire des indicateurs, mais de créer une dynamique où chaque décision s’appuie sur des preuves et nourrit la confiance entre les acteurs.

En somme, renforcer le SERA, c’est investir dans une culture de redevabilité partagée, où la donnée devient un outil au service d’un pilotage public plus juste, inclusif et orienté vers l’impact. C’est cette vision que j’accompagne, et qui, à mon sens, constitue un levier majeur pour la transformation durable de nos institutions.